Des pro-putchistes manifestent devant une base militaire française à Niamey, le 11 août. Photo: Reuters

C’est la deuxième journée de manifestation pro-putchistes, un mois après le coup d’État ayant renversé le président Mohamed Bazoum, la nuit du 26 juillet.

Le porte-parole du régime militaire, le colonel Amadou Abdramane, a déclaré que la lutte pour la défense nationale n’avait fait que commencer, appelant tous les Nigériens à s’unir contre les actes hostiles visant leur pays.

Selon la chaîne de télévision Al Arabiya, le 26 août, depuis Paris, le bureau du président déchu Momahed Bazoum a déclaré que celui-ci demeurait le dirigeant constitutionnel du Niger et qu’il ne démissionnerait pas pour éviter des bains de sang dans son pays, contrairement à ce qu’avaient annoncé certaines sources.

Momahed Bazoum avait été arrêté par des éléments de sa garde présidentielle à sa résidence lors du coup d’État sans coup de feu dans la nuit du 26 juillet dernier.