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Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le colonel-major Amadou Abdramane a également dénoncé les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense signés avec la France entre 1977 et 2020.
Pendant ce temps, des milliers de personnes pro-putsch ont manifesté dans la rue leur soutien au régime militaire.
Ce jeudi également, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères Aïssata Tall Sall a déclaré que son pays participerait à une éventuelle intervention militaire au Niger si la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cédéao) décidait une telle action à la suite du putsch mené à Niamey. La délégation de la Cédéao, arrivée jeudi soir à Niamey pour trouver une sortie de crise au Niger, est repartie dans la nuit de jeudi à vendredi, sans avoir vu ni le chef des militaires qui ont pris le pouvoir la semaine dernière, le général Abdourahamane Tiani, ni le président renversé Mohamed Bazoum.