Précédemment, une coalition composée de l'Armée nationale de libération Ta’ang (TNLA), de l’Armée de l’Arakan (AA) et de l’Armée de l’alliance démocratique nationale du Myanmar (MNDAA) avait lancé le 27 octobre des attaques coordonnées contre des sites militaires dans le nord de l’État Shan.
Khun Bedu, chef de la Force de défense nationale karenni (KNDF), a souligné la persistance de combats féroces. Les groupes rebelles prennent actuellement le contrôle de nombreuses régions, contraignant les forces militaires du Myanmar à évacuer pour préserver leurs effectifs.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (UNOCHA) a rapporté au moins 75 décès et 94 blessés, avec des dizaines de milliers de personnes cherchant refuge dans des pays voisins tels que la Chine, la Thaïlande, le Bangladesh et l’Inde. Jusqu'à présent, 228 membres du personnel des Nations Unies et leurs familles ont été évacués des zones dangereuses.