Des affiches en hommage à Ismail Haniyeh lors de ses funérailles à Téhéran le 1er août. Photo: Reuters

C'est ce qu'a affirmé le président iranien Masoud Pezeshkian lors d'un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, le 7 août, dans un contexte de tensions régionales exacerbées par l'assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, la semaine dernière.

Masoud Pezeshkian a souligné que si les États-Unis et les pays occidentaux souhaitaient véritablement prévenir l'escalade des conflits dans la région, ils devaient exercer une pression sur Israël pour qu'il accepte un cessez-le-feu et mette fin à ses offensives dans la bande de Gaza.

Le même jour, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a discuté de l'assassinat de M. Haniyeh avec ses homologues britannique et autrichien. Lors d'appels séparés avec le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, et le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, M. Bagheri Kani a exprimé ses inquiétudes quant aux actions d'Israël, les accusant d'être à l'origine de l'instabilité régionale.

M. Lammy a qualifié l'assassinat de M. Haniyeh de "revers" dans les efforts de cessez-le-feu à Gaza. Il a appelé l'Iran à la retenue, mettant en garde contre des conséquences "catastrophiques" en l'absence de modération des parties impliquées.