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L’ancien secrétaire général des Nations unies (de 1997 à 2006) et prix Nobel de la paix était âgé de 80 ans. « Il va terriblement manguer à beaucoup de gens dans le monde, comme aux équipes de sa Fondation et à ses anciens collègues des Nations unies. Il restera dans nos cœurs à jamais », écrivent-ils.
Le diplomate est mort « paisiblement » après une « brève maladie », indiquent ses proches sans donner plus de précisions. Son entourage a annoncé vouloir faire son deuil dans l’intimité, ajoutant que les dispositions prises pour « célébrer sa remarquable vie » seront annoncées ultérieurement. Son pays natal, le Ghana, a d’ores et déjà décrété une semaine de deuil national en son hommage.
L’actuel secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a rendu hommage samedi à son prédécesseur : « Une force qui guidait vers le bien. (…) De bien des manières, Kofi Annan était les Nations unies. »
Le président russe, Vladimir Poutine, a adressé un message à l’actuel successeur de Kofi Annan, rendu public par le Kremlin. « J’ai sincèrement admiré sa sagesse et son courage, sa capacité à prendre des décisions réfléchies, même dans les situations les plus complexes et critiques. Son souvenir restera à jamais dans le cœur des Russes », écrit-il.
Emmanuel Macron, de son côté, a souligné que ni « son regard calme et résolu, ni la force de ses combats » ne seraient oubliés. « C’était un homme qui incarnait la conscience humanitaire et la conscience internationale », a salué l’ancien ministre des affaires des affaires étrangères, Bernard Kouchner à l’Agence France-Presse.