Mike Pompeo a dit avoir informé le Congrès que Hong Kong ne pourrait plus maintenir son autonomie vis-à-vis de la Chine, laquelle autonomie lui permettait jusqu’à présent de bénéficier de traitements avantageux de la part des États-Unis.
En vertu de la loi américaine de 2019 sur la démocratie et les droits de l’homme à Hong Kong, le chef de la diplomatie américaine doit chaque année s’assurer que ce territoire maintient encore son autonomie vis-à-vis de la Chine, pour que les États-Unis continuent de lui accorder des privilèges économiques. Parmi eux, le droit d’acheter des technologies sensibles, de négocier des accords commerciaux et d’investissement indépendants de Pékin. Le statut spécial dont bénéficient jusqu’à présent les Hongkongais leur permet également d’éviter les restrictions de visa appliquées aux Chinois du continent.