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Les participants ont tous mis en avant la légitimité de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et de la décision de la CPA.
Le professeur Thomas Engelbert, de l’Université de Hambourg, a néanmoins rappelé que depuis cette décision de la CPA, la situation en mer Orientale avait connu des évolutions complexes, avec notamment des violations du droit international. Cependant, le processus de négociation d’un Code de conduite en mer Orientale (COC) entre l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine est en cours, a-t-il fait observer.
Thomas Engelbert a également rappelé qu’au début de l’année, le Japon avait envoyé une note aux Nations Unies rejetant les revendications de souveraineté de la Chine en mer Orientale. Plusieurs autres pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines et le Vietnam ont également fait des déclarations allant dans le même sens. La communauté internationale promeut toujours le respect du droit international et s’oppose fermement aux agissements contraires à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 ou à la décision de la CPA, a-t-il encore noté.