Le micro-État de près de 340.000 habitants a plongé ces derniers jours dans le chaos politique, après que la haute juridiction a infligé un camouflet au régime maldivien en cassant les condamnations de neuf éminents opposants. Refusant d'appliquer l'arrêt, le gouvernement a décrété l'état d'urgence, fait arrêter deux juges de la Cour suprême et obtenu mardi soir des trois magistrats restants de l'institution qu'ils reviennent sur leur décision.
Le Conseil de sécurité des Nations unies doit évoquer ce jeudi la situation aux Maldives au cours d'une réunion à huis-clos.