Le vice-président du gouvernement catalan, Oriol Junqueras (à gauche) et le président, Carles Puidgemont - Alberto Estévez/EFE/SIPA |
Si Carles Puigdemont persiste, le gouvernement lui accordera un délai supplémentaire de trois jours pour faire machine arrière, avant de prendre le contrôle de la Catalogne selon les termes de l'article 155 de la Constitution.
"Le gouvernement espagnol rejette chaque jour" la possibilité d'une médiation internationale, a regretté le vice-président du gouvernement catalan, Oriol Junqueras. A Madrid, on s'attend à une nouvelle réponse "ambiguë" de la part du président catalan. "Si c'est le cas, cela signifiera qu'il ne veut pas le dialogue et le gouvernement espagnol devra alors appliquer les mesures nécessaires pour initier un retour à la normale", a averti le ministre de l'Intérieur, Juan Ignacio Zoido.