Le Parlement doit "confirmer la volonté de la majorité", a dit à l'AFP le Premier ministre Zoran Zaev. Marqué par une forte abstention (environ les deux tiers des électeurs), ce scrutin est consultatif et doit désormais être validé par un vote à la majorité des deux tiers des députés. Une majorité dont ne disposent pas le chef du gouvernement social-démocrate et ses alliés des partis de la minorité albanaise. Il doit donc compter sur le ralliement d'une dizaine de députés de l'opposition de droite (VMRO-DPMNE). Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, a exprimé dimanche son soutien à son homologue macédonien Zoran Zaev.
Pays pauvre des Balkans qui a payé son isolement d'un marasme économique persistant, la Macédoine entend intégrer ces organisations, promesses de stabilité et de prospérité pour beaucoup. Cette quête se voit entravée par le veto d'Athènes, pour qui le nom de Macédoine est exclusivement celui de sa province septentrionale, autour de Thessalonique.