Le président français Emmanuel Macron |
Le président français a averti que la crise syrienne ne pourrait être réglée par «quelques» puissances seulement, avec une opposition «désignée» de l’extérieur, dans une allusion au processus d’Astana associant Russie, Iran et Turquie. «Nous devons sortir de postures morales qui parfois nous impuissantent [sic] mais nous devons aussi sortir de concessions faites à certaines puissances qui pensent qu’à quelques-uns, reconnaissant une partie d’une opposition désignée depuis l’extérieur, ils pourraient régler de manière stable et durable la situation en Syrie », a-t-il asséné. « La responsabilité des Nations unies, des puissances de la région, de l’Europe, des Etats-Unis dans ce contexte est grande et je compte pleinement m’y engager pour (…) réussir à construire la paix en Syrie», a poursuivi le chef de l’Etat, qui plaide depuis des mois pour la création d’un groupe de contact sur la Syrie incluant les membres permanents du Conseil de sécurité et les pays de la région.
Le président a déclaré qu’il faudrait être «vigilant» à ce qu’il n’y ait «aucune déstabilisation en Irak liée à des puissances extérieures». Il faut «permettre d’organiser au mois de mai prochain des élections libres» et «permettre d’ici là au premier ministre [Haïder] Al-Abadi de construire un Etat stable, d’apaiser la situation dans son pays», notamment avec «la partie kurde», a déclaré le chef de l’Etat.