Les trois puissants pays européens ont souligné, entre autres, que les allégations concernant l’exercice par Pékin de «droits historiques» sur les eaux de la mer Orientale n’étaient pas conformes aux dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS).
Pour le docteur Takashi Hosoda, professeur de l’Université Charles, en République Tchèque qui a, à plusieurs repris, rejeté la souveraineté chinoise en mer Orientale a estimé que cet action de 3 puissances européennes visait à réaffirmer l’attachenent de Bruxelles au maintien de la paix, de la stabilité et de la libre navigation dans cette zone maritime hautement stratégique du monde.
L’UE promeut la primauté du droit international dans la résolution des litiges en mer Orientale, a de son côté estimé le docteur Jan Hornat, également professeur de l’Université Charles. Il a expliqué qu’une zone maritime ouverte et libre étaient cruciale pour Bruxelles qui souhaient y défendre leurs intérêts économiques et sécuritaires.
Vaclav Kopecky, de l’Association tchèque pour les questions internationales (AMO) a noté que les 3 pays européens étaient préoccupés par la militarisation par Pékin de la mer Orientale et qu’ils souhaitaient contribuer au maintien de la paix et de la stabilité dans cette région.