D’après les chiffres officiels, 6.600 personnes suspectées de trafic de drogue ont été tuées par la police dans le cadre de ce que Duterte, élu en 2016, a qualifié de «guerre anti-drogue». Mais selon les défenseurs des droits de l’homme, le bilan s’élèverait à au moins 27.000 morts.
Présentée par l’Islande, une résolution sur l’ouverture d’une enquête a été adoptée à Genève par 18 pays membres. Quatorze autres dont la Chine ont voté contre et 15 se sont abstenus.
La délégation philippine a fait pression contre la résolution qui demande aux autorités philippines d’empêcher les meurtres extrajudiciaires et au Haut-Commissaire aux droits de l’homme Michelle Bachelet de faire part de ses conclusions au Conseil d’ici un an.
Après le vote, l’ambassadeur des Philippines Evan Garcia a lu un communiqué du ministère des affaires étrangères de Manille assurant que les Philippines restent fidèles à la cause des droits de l’homme.