Des manifestants pro-Bolsonaro au Brésil le 8 janvier 2023 (photo: AFP/TTXVN)
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Le secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, a condamné ces incursions, les qualifiant d'actes de "nature fasciste".
Les fascistes ont "décidé d'organiser un coup d'État" au Brésil, a dénoncé le président colombien Gustavo Petro, exprimant son soutien au nouveau dirigeant brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et déplorant que la droite politique du pays n'ait pas réussi à maintenir l'engagement de l'OEA en faveur de la non-violence.
"Une attaque inadmissible contre les trois pouvoirs de l'État brésilien par les bolsonaristes. Le gouvernement brésilien a tout notre soutien face à cette attaque lâche et ignoble contre la démocratie", a pour sa part déclaré le président chilien Gabriel Boric.
Le ministère équatorien des Affaires étrangères a également exprimé une condamnation, réitérant son "soutien inconditionnel à la démocratie et au gouvernement légitimement élu".
Le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a quant à lui exprimé le "soutien total" de son pays au gouvernement du président Lula élu par la volonté populaire, et a rejeté "toute tentative contre les institutions démocratiques".
Charles Michel, président du Conseil européen, a également réagi. « Soutien total au président Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l’issue d’élections équitables et libres », a tweeté le responsable européen.
De son côté, le président Luiz Inacio Lula da Silva a condamné l'invasion des lieux de pouvoir de la capitale par des "vandales, fascistes fanatiques".
"Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis", a-t-il dit depuis Araraquara, dans l'État de Sao Paulo, où il s'était rendu après des inondations, déplorant des incidents "sans précédent dans l'histoire du Brésil". "Ceux qui ont financé (ces manifestations) vont payer pour ces actes irresponsables et antidémocratiques", a-t-il prévenu.