Des
responsables du ministère iranien des Affaires étrangères ont dit espérer que
ces discussions aboutissent malgré les doutes exprimés mardi par le chef de la
diplomatie, Mohammad Javad Zarif, sur la capacité des Européens à mettre en place
le « véhicule spécial » (SPV) dont leur Haute-Représentante, Federica
Mogherini, a dessiné les contours en septembre à l'Onu.
Les
efforts des trois pays européens signataires de l'accord sur le nucléaire
iranien de 2015 (France, Allemagne et Royaume-Uni) ont depuis buté sur les
réticences des autres pays européens à accueillir le siège de ce système de
troc par crainte de sanctions américaines, ont dit la semaine dernière des
diplomates européens à Reuters.