Vue intérieure d’un site iranien de conversion de l’uranium, à Ispahan. Photo: REUTERS/Caren Firouz |
Il a précisé que son pays refusait de geler ses activités d’enrichissement d’uranium pendant trois ans, condition posée pour parvenir à un éventuel accord avec Washington. Concernant les négociations, Baghaei a indiqué que Téhéran attendait encore des précisions de la part du médiateur omanais sur la date de la prochaine série de pourparlers. Il a exprimé l’espoir que les États-Unis fassent preuve de bonne volonté, tout en affirmant que l’Iran n’accepterait aucun résultat de négociation portant atteinte aux droits de la République islamique.
Ce même jour, le président iranien Masoud Pezeshkian a, lui aussi, réaffirmé la position ferme de Téhéran, en déclarant que, même sans accord avec les États-Unis ou sous le coup des sanctions imposées par Washington, l’Iran continuerait de chercher des moyens de subsister.