Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani. Photo: en.mfa.ir |
Le porte-parole du ministère, Nasser Kanaani, a affirmé que le renforcement de la stabilité et de la sécurité dans la région passerait par la punition d'Israël et la création d'un effet de dissuasion. Il a souligné que la République islamique avait le droit de réagir contre Israël conformément au droit international.
Le président américain Joe Biden a eu lundi une conversation téléphonique avec le roi de Jordanie, après les appels du secrétaire d'État Antony Blinken au Premier ministre du Qatar et au ministre des Affaires étrangères égyptien. Le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a appelé toutes les parties concernées à agir dans les prochains jours pour contenir l'escalade et réduire les tensions. Cependant, les États-Unis ont également indiqué qu'ils se préparaient à tous les scénarios au Moyen-Orient.
Parallèlement aux efforts diplomatiques, le Pentagone a déployé des ressources supplémentaires au Moyen-Orient face à la menace d'une attaque iranienne. Ces mesures incluent l'envoi d'un escadron de chasseurs, de navires de la marine et de forces de défense aérienne dans la région. Le Pentagone a également annoncé qu'il maintiendrait la présence d'un groupe de frappe de porte-avions au Moyen-Orient et préparait des missiles balistiques de défense aérienne. Les ministres des Affaires étrangères des sept pays industrialisés (G7) ont publié une déclaration commune appelant toutes les parties à faire preuve de retenue face aux représailles violentes, à réduire les tensions et à engager un dialogue constructif pour désescalader la situation.