Des missiles ont été lancés depuis l'Iran vers Israël dans la soirée du 13 avril 2024. Photo d’illustration : IRNA/AVI

La télévision iranienne a rapporté elle aussi de fortes explosions dans la province du centre, Ispahan, qui abrite des installations nucléaires.

L’Iran, qui a déclenché son bouclier antiaérien, assure avoir abattu plusieurs mini drones et affirme n’être victime d’aucun dégât majeur.

L’Iran a activé son système de défense aérienne au-dessus de plusieurs villes, ont rapporté les médias d’État iraniens vendredi matin. «Plusieurs micro-véhicules aériens ont été abattus par la défense aérienne du pays, il n’y a jusqu’à présent aucune documentation d’une attaque de missile», a déclaré le porte-parole de l’agence iranienne de l’espace.

Pour Jonathan Lord, directeur du Programme de sécurité au Moyen-Orient du Center for a New American Security, il s’agissait surtout d’un coup de semonce…

“Israël semble avoir mené une attaque limitée contre l’Iran pour prouver sa capacité, tout en mettant en garde Téhéran de ne pas reproduire d’opérations du type de celles du week-end dernier”, a-t-il dit.

Face à l’escalade des tensions au Moyen-Orient, les cours du baril sont repartis à la hausse. Le cours du pétrole a ainsi bondi de plus de 3% ce vendredi dans les échanges matinaux sur les marchés asiatiques.  De nombreuses compagnies aériennes ont décidé d'éviter de survoler l'Iran. Le ministère des Affaires étrangères d’Oman a condamné «l’attaque israélienne» contre l’Iran tandis que le vice-ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé les partenaires de la région à la désescalade et à la retenue.