Le centre de recherche nucléaire de Natanz, en Iran, le 30 mars 2005. (HENGHAMEH FAHIMI / AFP) |
Les circonstances de l'attaque, son mode opératoire et l'étendue des dégâts causés sont flous. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Saïd Khatibzadeh, a déclaré lundi matin qu'il était encore "trop tôt" pour évaluer les dégâts de ce qu'il a qualifié d'acte de "terrorisme" ayant endommagé un certain nombre de centrifugeuses dites de première génération utilisées pour enrichir de l'uranium. "La réponse de l'Iran sera la vengeance contre le régime sioniste au moment et à l'endroit opportun", a-t-il affirmé.
Le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, a toutefois semblé minimiser l'événement en déclarant lundi que "le centre de distribution d'électricité" de l'usine de Natanz, dans le centre du pays, avait été touchée par une "petite explosion", vers "cinq heures du matin" dimanche. Il a fait état de dégâts "rapidement" réparables.