"L'IGAD est extrêmement préoccupée par les violences au Soudan et tient à souligner que dans la guerre, il n'y a pas de vrais vainqueurs. Pour une cessation crédible des hostilités, la violence et les effusions de sang doivent d'abord cesser", a-t-il déclaré aux dirigeants régionaux, ajoutant que "les ramifications d'un conflit prolongé au Soudan pour notre région et le monde en général sont inimaginables". Workneh Gebeyehu a par ailleurs souligné que le conflit en cours au Soudan avait entraîné d'immenses souffrances. Des centaines de personnes ont perdu la vie, des milliers d'autres ont été blessées, et plus de 1,4 million de personnes ont été déplacées depuis le début des combats le 15 avril, a-t-il noté.
«La reprise des combats à Khartoum et dans d'autres parties du pays est très décourageante", a-t-il dit, avant de réaffirmer que le dialogue offrait une opportunité d'empêcher de nouvelles pertes de vies humaines et de permettre l'évacuation en toute sécurité des civils qui souhaitent échapper aux combats.