Photo: AVI
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Selon Mohammad
Raied, membre de la Chambre des représentants basé à Misrata (Ouest), l’un des
enjeux du round de Tanger est de « trancher les questions restées en
suspens comme celles des postes de souveraineté ».
La Libye est engluée dans une crise
inextricable depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, déchirée
entre deux pouvoirs rivaux : le Gouvernement d’union nationale (GNA),
reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, et le camp du maréchal Khalifa Haftar,
homme fort de l’Est soutenu par une partie du Parlement élu et son président,
Aguila Saleh. Un accord de cessez-le-feu permanent a été signé fin octobre
entre les deux parties et les rencontres se multiplient depuis pour aboutir à
une solution politique.