La découverte de ce réseau s'est faite la
semaine passée lors d'une opération menée pendant 48 heures contre l'extrémisme
sur internet, a expliqué Rob Wainwright, le patron d'Europol. L'opération
coordonnée par Europol et qui a impliqué les États-Unis, la Belgique, la Grèce,
la Pologne et le Portugal a permis d'identifier plus de 2000 sujets extrémistes
abrités sur 52 plateformes des réseaux sociaux. Le fait que l'EI crée son
propre réseau social prouve que les jihadistes s'adaptent aux actions
concertées des agences de renseignement, des services de police et du secteur
des technologies qui les pourchassent. Le patron d'Europol a dit ne pas savoir pour
l'instant si la lutte contre ce nouveau réseau social spécifique sera plus
difficile à mener d'un point de vue technique.