Des personnes fuient la zone d'affrontements à Port-au-Prince, en Haïti, le 20 mars 2024. Photo : AFP/AVI |
À ce jour, ce programme a permis de soutenir plus de 500.000 personnes résidant dans des points d'évacuation de la capitale Port-au-Prince, a-t-il noté, précisant ensuite que l'organisation avait encore dans le pays de quoi nourrir 175.000 personnes pendant un mois.
Stéphane Dujarric a également exprimé son inquiétude face à la situation sécuritaire instable et à la violence des gangs, qui rend difficile les opérations humanitaires et l'accès des Haïtiens aux services essentiels tels que la santé, l'éducation et les transports. L'Hôpital de la Paix, seul établissement majeur encore en mesure de fonctionner, est "débordé" et les ambulances ont "des difficultés à accéder aux zones contrôlées par les gangs", a-t-il fait savoir, ajoutant que le manque financier rendait aussi les activités humanitaires plus difficiles.