«Nous réitérons
aux Etats-Unis notre détermination à nous asseoir face à face, à tout moment et
de quelque manière que ce soit, pour résoudre le problème», a déclaré Kim Kye
Gwan, le premier vice-ministre des Affaires étrangères nord-coréen, dans un
communiqué publié par l'agence officielle KCNA.
Nombre de
dirigeants étrangers ont exprimé leur déception, au premier rang desquels le
président sud-coréen Moon Jae-in qui a évoqué une tournure des événements «profondément
regrettable», et qui a appelé ses homologues nord-coréen et américain à avoir
une discussion directe.
En Russie, le
président Vladimir Poutine a déclaré regretter l'annulation, tout comme son
homologue français Emmanuel Macron. Tous deux ont appelé à la poursuite du
processus de dénucléarisation et à la reprise du dialogue, dans lesquels l'ONU
avait, selon le président français, son rôle à jouer.
Le chef de la
diplomatie japonaise, Taro Kono, a affirmé comprendre la décision de Trump. «Ça
n’a aucun sens d’avoir des discussions qui ne produisent pas de résultats»,
a-t-il lancé en marge d’un déplacement à Mexico, rapporte l’agence de presse
Kyodo. Taro Kono a aussi déclaré qu’il allait continuer à œuvrer avec
Washington pour que de bonnes négociations s’engagent pour résoudre les
questions du programme nucléaire et balistique nord-coréen.
«Nous sommes
déçus que cette réunion ne se déroule plus comme prévu», a commenté la
porte-parole de la Première ministre britannique, Theresa May. «Il nous faut
voir un accord qui puisse déboucher sur la dénucléarisation totalement
vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne et nous continuerons
d’oeuvrer à cette fin avec nos partenaires.»
Le secrétaire
général de l’ONU, Antonio Guterres, en visite à Genève, a fait part de sa
«préoccupation profonde» après l’annulation de la rencontre de Singapour. Il a
exhorté les parties à poursuivre leur dialogue pour «trouver une voie vers la
dénucléarisation pacifique et vérifiable de la péninsule coréenne».