Des habitants dans un camp de réfugiés accueillant des familles déplacées d’al-Fashir vers Tawila, au Nord-Darfour, au Soudan, le 27 octobre 2025. Photo: REUTERS/Mohammed Jamal |
Les trois pays ont appelé à la fin immédiate des hostilités.
Selon plusieurs sources, des meurtres de masse, des violences sexuelles, des enlèvements et des pillages ont été commis après que les Forces de soutien rapide (RSF) ont pris le contrôle de la ville d’El-Fashir, dans l’État du Darfour-Nord.
L’Organisation des Nations unies et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont exprimé leur consternation et condamné avec fermeté les atrocités à motivation ethnique perpétrées à grande échelle dans cette ville.
De son côté, la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé recueillir des éléments de preuve susceptibles d’établir l’existence de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
La population soudanaise et la communauté internationale craignent désormais une extension du conflit vers El-Obeid, capitale de l’État du Kordofan-Nord, un carrefour stratégique entre Khartoum et le Darfour, où les RSF intensifient leurs attaques.
Une offensive menée le 5 novembre à El-Obeid a déjà fait 40 morts.
Dans une tentative de désescalade, les États-Unis, l’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont proposé un cessez-le-feu provisoire de trois mois, suivi de négociations pour un accord de paix durable.
Les RSF ont accepté la proposition, mais les combats continuent de s’intensifier à travers le Soudan.