Le président palestinien Mahmoud Abbas. Photo: REUTERS

Selon le comité, cette décision contrevient à l’Accord de siège de l’ONU, qui garantit le droit de la Palestine, en tant qu’observateur permanent, à participer aux activités de l’organisation. Il a mis en garde contre un affaiblissement des efforts de paix dans un contexte de violences persistantes dans la bande de Gaza.

Le 29 août, le département d’État américain avait annoncé son intention de refuser l’entrée aux membres de l’Autorité palestinienne (AP) et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), arguant d’un non-respect de leurs engagements et d’un affaiblissement des perspectives de paix. Le président palestinien Mahmoud Abbas a réagi en appelant Washington à revenir sur sa décision, réaffirmant l’attachement de la Palestine au droit international, aux résolutions de l’ONU et à ses engagements en faveur de la paix.

La décision américaine a également été critiquée par plusieurs ministres européens réunis à Copenhague pour une réunion de l’Union européenne. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a estimé que l’Assemblée générale de l’ONU «ne saurait être soumise à aucune restriction d’accès». Le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a indiqué que l’organisation allait discuter de cette question avec le département d’État américain.

La 80ᵉ session de l’Assemblée générale est prévue du 9 au 23 septembre à New York. À cette occasion, la France et plusieurs autres pays envisagent de reconnaître officiellement l’État de Palestine.