Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio. Photo: REUTERS/Umit Bektas

Le 28 août, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré être prêt à un échange direct avec Téhéran pour réduire les divergences et parvenir à une solution durable au programme nucléaire iranien. Selon lui, le mécanisme de réimposition des sanctions activé par l’E3 n’entrave pas les efforts diplomatiques, mais peut les faire progresser.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a évoqué, quant à elle, «30 jours d’opportunité» pour parvenir à une solution diplomatique.

En parallèle, Moscou et Pékin se sont opposés à la démarche du groupe E3. Le ministère russe des Affaires étrangères a averti que cette décision pourrait avoir des «conséquences irréversibles», tandis que le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a estimé que la réimposition des sanctions compromettait les efforts diplomatiques visant à résoudre la question nucléaire iranienne.