Des migrants à la frontière gréco-turque le 3 mars 2020. Photo : AFP/AVI |
L'un des textes agréés par les ministres prévoit une solidarité obligatoire mais "flexible" au sein de l'UE dans la prise en charge des demandeurs d'asile. Les États membres seraient tenus d'accueillir un certain nombre de ces demandeurs arrivés dans un pays de l'UE soumis à une pression migratoire, ou à défaut d'apporter une contribution financière.
La compensation financière prévue est de quelque 20.000 euros pour chaque demandeur d'asile non relocalisé. Ces sommes seraient versées sur un fonds géré par la Commission et destiné à financer des projets liés à la gestion de la migration.
L'autre texte endossé par les ministres contraint les États membres à mettre en œuvre une procédure accélérée d'examen des demandes d'asile -12 semaines maximum-, dans des centres situés aux frontières, pour les migrants qui ont statistiquement le moins de chances de se voir accorder le statut de réfugiés.