Cérémonie d'ouverture du Forum d'entreprises BRICS à Rio de Janeiro, Brésil, le 5 juillet 2025. Photo : REUTERS/Pilar Olivares |
Les ministres ont déclaré qu’ils soumettraient cette proposition lors de la prochaine réunion du FMI prévue en décembre, en mettant l’accent sur la révision des quotas — qui déterminent à la fois les contributions financières des membres et leur pouvoir de vote.
Dans un communiqué, les BRICS ont estimé que «la révision des quotas doit refléter la position relative des membres dans l’économie mondiale, tout en protégeant la part des pays les plus pauvres». Le groupe propose l’élaboration d’une nouvelle formule de calcul intégrant le produit intérieur brut (PIB), la parité de pouvoir d’achat (PPA) et la valeur relative des monnaies nationales. Cette approche viserait à renforcer la voix des pays en développement au sein du FMI.
Les ministres ont également plaidé pour une réforme du processus de sélection à la tête de l’institution et une meilleure représentation régionale au sein du conseil d’administration. Le poste de directeur général du FMI est historiquement occupé par un Européen, tandis que les États-Unis conservent le privilège de nommer le président de la Banque mondiale — une pratique que les BRICS souhaitent désormais remettre en question.