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"Ces meurtres pourraient constituer des crimes de guerre; ils doivent être l'objet d'une enquête et les talibans ou leurs commandants, être tenus pour responsables", écrit l'ambassade des États-Unis.
Le même jour, le président afghan, Ashraf Ghani, qui s’exprimait devant le Parlement, a tenu les États-Unis pour responsables de la dégradation de la situation sécuritaire dans son pays, du fait de leur retrait précipité. Dans son discours, le président a affirmé avoir préparé un plan sur six mois, soutenu par les États-Unis, visant à endiguer l'avancée des talibans.