Photo: dantri.com.vn
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D’après
Aaron Batten, économiste en chef de la BAD, c’est sa bonne gouvernance
macroéconomique qui permettra au Vietnam d’enregistrer, en 2018, l’une des
plus fortes croissances de la région.
«Les
principaux moteurs de la croissance vietnamienne sont visibles. Le premier
réside dans les investissements étrangers. Au premier trimestre de cette année,
3,8 milliards de dollars d’investissements directs étrangers ont été débloqués,
soit une hausse de 7,2% en glissement annuel, une tendance qui devrait se
poursuivre d’ici à la fin de l’année. Le deuxième moteur de la croissance
vietnamienne est l’exportation et le troisième, la consommation intérieure. Le
quatrième élément réside dans l’environnement d’affaires et d’emplois. Le pays
a progressé de 14 rangs dans le classement des environnements d’affaires par
pays établi par la Banque mondiale en 2018. Le dernier facteur, c’est
l’agriculture qui s’est redressée. En effet, la production agrico-sylvicole et
aquatique du pays s’est accrue de 4% au cours du premier trimestre, une
croissance deux fois plus élevée par rapport à la même période de l’an passé.
D’une manière générale, la BAD trouve que le tableau économique vietnamien en
2018 et 2019 est très positif.»
Mais
si une main d’œuvre abondante et relativement bon marché fait du Vietnam une
destination attrayante pour les investisseurs qui ont besoin d’une importante
main d’œuvre, le manque de qualification de celle-ci risque à terme de
décourager les investisseurs en général, lit-on dans le rapport de la BAD, qui
a suggéré au Vietnam d’améliorer la qualité de l’enseignement dispensé dans les
établissements supérieurs et dans les écoles professionnelles.