Le Vietnam rejette catégoriquement les arguments calomnieux de la Chine

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(VOVworld)- Ce lundi après-midi à Hanoi, le ministère vietnamien des Affaires étrangères a organisé une conférence de presse internationale pour informer des nouvelles évolutions sur le terrain depuis l’installation illégale par la Chine de la plate-forme Haiyang 981 dans la zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam. C’est la cinquième fois que le ministère des Affaires étrangères vietnamien tient une telle conférence, laquelle, à l’identique des précédentes, a retenu toute l’attention de la presse étrangère.

Le Vietnam rejette catégoriquement les arguments calomnieux de la Chine - ảnh 1
De gauche à droite: Tran Duy Hai, vice-président du comité des frontières nationales; Le Hai Binh, porte-parole du ministère des Affaires étrangères; Ngo Ngoc Thu, commandant adjoint, chef d’état major de la police maritime du Vietnam


(VOVworld)- Ce lundi après-midi à Hanoi, le ministère vietnamien des Affaires étrangères a organisé une conférence de presse internationale pour informer des nouvelles évolutions sur le terrain depuis l’installation illégale par la Chine de la plate-forme Haiyang 981 dans la zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam. C’est la cinquième fois que le ministère des Affaires étrangères vietnamien tient une telle conférence, laquelle, à l’identique des précédentes, a retenu toute l’attention de la presse étrangère.

Tran Duy Hai, vice-président du comité des frontières nationales, a fait savoir que 40 jours après ladite installation, non seulement la Chine refusait de coopérer, rejetait par note diplomatique adressée à l’ONU la faute sur le Vietnam, elle persistait au surplus à commettre des actes susceptibles d’accroître les tensions. Récemment, Pékin est allé jusqu’à accuser des bateaux vietnamiens d’avoir percuté des navires d’escorte chinois. La Chine a même affirmé que le bateau de pêche vietnamien qui avait fait naufrage avait coulé au motif qu’il aurait abordé un navire chinois. Tran Duy Hai :

« Tout le monde connaît parfaitement la vérité. Parmi les journalistes présents ici, beaucoup ont vu de leurs propres yeux les actes violents commis par les bateaux chinois. Outre de violer le droit international, leurs agissements sont aussi inhumains vis- à-vis des  pêcheurs vietnamiens. »

Tran Duy Hai a aussi affirmé que le Vietnam rejetait catégoriquement la revendication chinoise de la souveraineté sur l’archipel de Hoang Sa que la Chine appelle Xisha. Il a  cité, à l’appui, de nombreuses archives démontrant qu’en application du principe d’occupation effective, continue et pacifique, le Vietnam possède la souveraineté de cet archipel conformément au droit international.

Ha Le, chef adjoint du département de surveillance des ressources halieutiques, relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, a indiqué quant à lui, que depuis le 1er mai,  les bateaux de pêche vietnamiens étaient pourchassés par les navires chinois et que de nombreux bateaux de pêche vietnamiens avaient été endommagés et des dizaines de pêcheurs blessés.

S’agissant des mensonges éhontés proférés par le ministère chinois des Affaires étrangères lors de la conférence de presse organisée le 13 juin sur  les prétendus bateaux vietnamiens qui auraient percuté 1547 fois les navires chinois, Ngo Ngoc Thu, commandant adjoint, chef d’état major de la police maritime du Vietnam, affirme :

« Nous rejetons catégoriquement cette information autant erronée qu’absurde. En réalité, c’est l’inverse qui s’est produit. Les bateaux chinois ont percuté les bateaux vietnamiens et ont utilisé des canons à eau contre eux.  Depuis le 3 mai, on dénombre 15 surveillants des ressources halieutiques et 2 pêcheurs vietnamiens qui ont été blessés. Nous disposons des images qui prouvent que ce sont bien les  bateaux chinois qui ont percuté les bateaux vietnamiens. »

Le représentant du ministère vietnamien des Affaires étrangères a demandé une nouvelle fois à la Chine de respecter le droit international et de mettre fin immédiatement à ses agissements. Le Vietnam demande à la Chine d’utiliser la voie pacifique pour régler ce différend conformément au droit international dont la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982.

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