Dans les régions défavorisées, le taux de travail des enfants est élevé. Photo: TTXVN |
Le Vietnam a été l’un des premiers pays d’Asie-Pacifique à ratifier la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant en 1990. Depuis, le pays a également rejoint deux instruments juridiques clés de l’Organisation internationale du travail (OIT): la Convention n°138 sur l’âge minimum d’admission à l’emploi et la Convention n°182 visant à éliminer les pires formes de travail des enfants. Ces engagements internationaux ont servi de base au développement d’un cadre juridique national en faveur de la protection de l’enfance.
La Loi sur l’enfance (2016) et le Code du travail (2019) définissent clairement les conditions d’emploi des mineurs, notamment l’âge légal de travail, les types d’activités interdites, ainsi que les conditions spécifiques encadrant l’emploi des jeunes âgés de 15 à 17 ans.
Le Vietnam a enregistré une baisse significative du nombre d’enfants impliqués dans des formes de travail dangereuses. Des programmes ciblés ont été lancés à différents niveaux pour sensibiliser, surveiller et intervenir dans les zones les plus à risque. L’objectif affiché est désormais d’éliminer toutes les formes de travail dangereux chez les mineurs.