L'ambassadeur Le Hoai Trung, chef de la mission vietnamienne auprès de l’ONU. Photo:internet
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(VOVworld)- Jeudi, l’ambassadeur Le Hoai Trung, chef de la mission vietnamienne auprès de l’ONU, a encore une fois adressé une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour lui demander de faire circuler deux documents comme documents officiels de la 68ème session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le premier de ces documents est une protestation en bonne et due forme, autant contre la présence de la plate-forme chinoise Haiyang 981 dans les eaux vietnamiennes que contre les allégations formulées à l’encontre du Vietnam par la Chine dans deux lettres envoyées au secrétaire général de l’ONU, en date du 22 mai et le 9 juin dernier. Comme le fait observer la partie vietnamienne, la Chine est en train de se livrer à une véritable démonstration de force en mer Orientale, au mépris le plus absolu du droit international, et à fortiori de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982.
Le deuxième de ces documents rappelle que c’est au Vietnam que revient la souveraineté sur l’archipel de Hoang Sa, et que la Chine n’a aucun titre à y prétendre. Il rappelle aussi que jusqu’à présent, la Chine n’a pas été capable de fournir de documents crédibles et cohérents venant étayer ses revendications et qu’historiquement parlant, il n’y a jamais eu de souveraineté chinoise sur Hoang Sa.
De son côté, le Vietnam a publié des documents historiques confirmant sa souveraineté sur l’archipel de Hoang Sa, et prouvant que l’archipel n’a jamais été cédé à la Chine, ni avant, ni après la Seconde guerre mondiale, peut-on également lire sur ce deuxième document, dont les auteurs ont par ailleurs précisé que la lettre adressée en 1958 par Pham Van Dong, alors Premier ministre, à son homologue chinois Zhou Enlai, n’impliquait aucune reconnaissance de souveraineté à la Chine de la part du Vietnam.