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(VOVworld) - Le secrétaire général des Nations unies (ONU) Ban Ki-moon a demandé à la République populaire démocratique de Corée de "cesser ses actions provocatrices" à la suite du tir d'une fusée à longue portée par Pyongyang dimanche. Dans un communiqué, M. Ban juge "profondément déplorable" ce tir qui viole les résolutions de l'Onu. La République populaire démocratique de Corée "a effectué un tir utilisant la technologie des missiles balistiques en violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité", et cela "malgré l'appel unanime de la communauté internationale contre une telle initiative", souligne M. Ban. Il réaffirme aussi son engagement à travailler avec toutes les parties pour réduire les tensions et réaliser une dénucléarisation vérifiable de la péninsule coréenne.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l'Onu devait se réunir en urgence dimanche pour étudier la réponse à donner à ce nouveau tir de fusée. Cette réunion, sous la forme de consultations à huis clos, a été demandée par les États-Unis et le Japon, membres du Conseil, et la République de Corée.
Dimanche toujours, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a fortement condamné le lancement de missile à longue portée de la République populaire démocratique de Corée. Elle a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre rapidement des sanctions fortes contre Pyonyang.
"Les programmes d'armes nucléaires et balistiques de la République populaire démocratique de Corée représentent une menace sérieuse pour nos intérêts - y compris la sécurité de certains de nos plus proches alliés - et menacent la paix et la sécurité dans la région", a affirmé dans un communiqué Susan Rice, la conseillère à la Sécurité nationale du président Barack Obama.
La Chine, pour sa part, a tenu à "exprimer ses regrets".
Ce lancement est "absolument intolérable", a réagi le chef du gouvernement japonais, Shinzo Abe. Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a indiqué que le Japon avait exprimé clairement son opposition à ce lancement à la République populaire démocratique de Corée par l'entremise des ambassades respectives à Pékin. Il a aussi dit que le Japon envisageait désormais d'imposer ses propres sanctions, sans donner plus de détails.