Le premier ministre suédois Ulf Kristersson. Photo d'archives: AFP/TTXVN |
«C’est difficile de savoir quelles en seront les conséquences […] Je pense que nous devons aussi réfléchir en Suède. C’est une question sérieuse de sécurité, il n’y a pas de raison d’insulter des gens», a indiqué le dirigeant conservateur pendant une conférence de presse. «Je pense que ce n’est pas parce certaines choses sont légales qu’elles sont appropriées», a estimé le premier ministre suédois.
Mercredi, Salwan Momika, un Irakien réfugié en Suède, après y avoir été autorisé par la police, a brûlé quelques pages d’un exemplaire du Coran devant la plus grande mosquée de Stockholm et pendant la journée de l’Aïd al-Adha, une des plus importantes fêtes musulmanes. Depuis cet acte, les condamnations ont afflué dans plusieurs pays musulmans à travers le monde.
Les Émirats arabes unis ont convoqué l’ambassadeur de Suède à Abou Dabi pour «condamner la décision de la Suède d’autoriser des extrémistes à brûler des exemplaires» du Coran. En Irak, des manifestants ont brièvement pénétré jeudi dans l’ambassade suédoise à Bagdad.