Yoshihiko Noda (gauche), chef du PDC, principal parti d'opposition, et Yuichiro Tamaki (droite) lors d'un appel à l'unité pour une candidature commune. Photo: NHK |
En réalité, si les Démocrates constitutionnels unissaient leurs forces au Parti Reiwa et au Parti démocrate du peuple, cette coalition à trois disposerait de plus de sièges que le PLD à la Chambre des représentants.
Dans ce contexte, le PLD déploie de nombreuses stratégies afin de consolider sa position et de disperser les forces de l’opposition. Il a récemment proposé une coalition avec le Parti démocratique du peuple, dont le président Tamaki Yuichiro est lui-même un candidat sérieux au poste de nouveau Premier ministre du Japon.
Face à la pression croissante de l’opposition, le PLD ne compte pas ralentir. Le 15 octobre, il a décidé de convoquer une session extraordinaire de la Diète nationale le 21 octobre. Au cours des sept prochains jours, la scène politique japonaise devrait donc s’échauffer rapidement, avec de nombreux développements imprévisibles autour de la désignation du futur Premier ministre.