Face au refus de l’ancien dirigeant catalan de se présenter à l’Audience, le procureur de l’Etat a requis un mandat d’arrêt européen contre lui, ainsi que pour quatre de ses anciens conseillers qui se trouvent à ses côtés à Bruxelles. La juge doit encore décider si elle accepte cette réquisition, mais elle a d’ores et déjà ordonné son placement en détention, comme tous ses ministres.
Dans le cas présent, le mandat d’arrêt s’adresserait à la Belgique, qui disposerait d’un délai de soixante jours pour remettre M. Puigdemont à l’Espagne ; dix jours si ce dernier était consentant. Carles Puigdemont subirait également les conséquences politiques de ce mandat d’arrêt qui, s’il se confirmait, l’empêcherait de se présenter aux élections régionales convoquées le 21 décembre par Madrid.