À Bethléem, en Cisjordanie, les célébrations se limitent cette année aux cérémonies religieuses, marquées par le contexte des tensions à Gaza. 

“Bethléem porte un message d’espérance. C’est cet espoir qui nous permet de persévérer en Terre Sainte et qui donne un sens à notre existence ici”, partage Anton Salman, maire de la ville.

“En cette période où la Terre Sainte est associée aux conflits et aux divisions, nos prières de Noël ouvrent la voie à un renouveau. L’heure est venue d’inaugurer un chapitre d’espoir et de fraternité universelle”, a déclaré Mgr Pierbattista Pizzaballa, lors de sa visite au monastère Mar Elias à Jérusalem, dans le même esprit.

En Europe, l’esprit festif perdure avec des initiatives originales. À Londres, une parade caritative a rassemblé 1.200 cyclistes déguisés en Père Noël, tandis qu’à Zagreb, en Croatie, des bénévoles costumés ont surpris les jeunes patients d’un hôpital en descendant en rappel le long des façades.

Le Mexique célèbre Noël avec une touche unique, particulièrement à Oaxaca. La ville combine traditions et festivités modernes, avec un défilé spectaculaire le 24 décembre et une grande célébration le jour de Noël. La veille, la ville perpétue une tradition singulière: la «Noche de Rábanos» (Nuit des Radis). 

“Notre tradition des sculptures de radis trouve son origine dans l’initiative créative d’un marchand du siècle dernier. Son idée novatrice pour attirer les clients s’est transformée en une tradition culturelle suivie par toute la communauté”, a précisé Enedina Vazquez, une artiste.