Photo d'illustration (source: AFP/TTXVN)

Toutes les «forces étrangères» présentes sur la base de la société Sahel Aviation Services (SAS) dans l'enceinte de l'aéroport de Bamako, doivent la quitter «dans un délai de soixante-douze heures», dit un document officiel des autorités aéroportuaires du Mali à SAS, daté du lundi 1er août.

«L'hébergement et l'accueil» de soldats étrangers sur cette base «engendrent des risques pour la sûreté intérieure et extérieure» du Mali, jugent les autorités aéroportuaires du Mali.

Le document officiel relève en outre que les Aéroports du Mali n’avaient pas prévu un tel usage dans la convention d’utilisation signée en 2018 au sujet de cette base. Une décision à laquelle l’ONU n’a pas encore réagi, mais difficile de ne pas faire le lien entre cette décision et l’affaire des 49 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet. Selon Abidjan, ces soldats étaient déployés dans le cadre d’une procédure de l’ONU en soutien de leurs contingents, alors que le Mali les a qualifiés de mercenaires.