Des personnes sont évacuées à Sidon, au Liban, en raison des conflits dans la région. Photo: THX/TTXVN |
Plus de 600.000 individus, dont environ 350.000 enfants, ont dû chercher refuge dans le pays.
Face à cette situation, le gouvernement libanais envisage des mesures d’urgence. Le ministre de l’Environnement, Nasser Yassin, a annoncé ce mercredi que les autorités prévoyaient de construire au moins deux zones d’hébergement temporaires. Cette initiative, une première depuis le début du conflit, inclut la proposition de bâtir des maisons préfabriquées sur des terrains publics.
La France, prenant acte de la gravité de la situation, a annoncé l’organisation d’une conférence ministérielle internationale le 24 octobre. Celle-ci se concentrera sur l’aide humanitaire à apporter au Liban. Dans le même temps, la Turquie a pris des mesures pour évacuer ses ressortissants. Deux navires ont été envoyés pour rapatrier 2.000 citoyens turcs, sur les 13.000 à 14.000 actuellement présents au Liban.
L’impact de ce conflit dépasse les frontières libanaises. Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, a exprimé ses inquiétudes quant à la durée potentielle du conflit. Il a même évoqué la possibilité pour l’Égypte de devoir adopter une «économie de guerre» si la situation venait à s’aggraver dans la région.