Photo : lci.fr
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Le gouvernement a annoncé cette décision après un accord avec son allié, la formation populiste du Parti du peuple danois. «Contrairement aux règles actuelles, les enfants qui vont naître dans des zones où il est illégal d'entrer ou de résider ne recevront pas automatiquement la nationalité danoise», a indiqué le ministère de l'Immigration et l'Intégration dans un communiqué.
Au Danemark, rejoindre ou tenter de rejoindre une zone de conflits où sévit une organisation terroriste, pour combattre à ses côtés, est passible de poursuites depuis 2016. À ce jour treize danois ont été condamnés pour ces raisons. Neuf d'entre eux ont été déchus de leur nationalité danoise, et expulsés. Les autres étant exclusivement danois, ils ne peuvent pas être privées de nationalité, d'après la législation en vigueur.
Copenhague estime qu'une quarantaine de djihadistes ayant des liens avec le pays scandinave se trouve encore sur les anciens territoires de l'Etat Islamique. En revanche, le nombre d'enfants nés là-bas d'au moins un parent danois est inconnu des autorités. Et ce nouvel accord du gouvernement ne risque pas d'aider à mieux connaître leur situation.