Nguyên Phu Trong, secrétaire
général du Parti communiste et président vietnamien - Photo VOV
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Signé le 6 février 2016 en
Nouvelle-Zélande par 12 pays
(l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique,
la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les États-Unis et le Vietnam), le CPTPP comprend 7 articles et
un appendice stipulant la relation avec l’accord de partenariat stratégique
trans-pacifique (TPP) ainsi
que le règlement d’autres questions concernant l’effectivité, le retrait ou
l’adhésion au CPTPP. Globalement, le CPTPP garde le contenu du TPP. Mais il suspend
l’application d’une vingtaine de dispositions pour protéger les intérêts et les
devoirs des pays signataires après le retrait des États-Unis.
Le CPTPP contient des dispositions qui portent non
seulement sur les secteurs traditionnels tels que la réduction des droits de
douane, l’ouverture du marché des services, la propriété intellectuelle, les obstacles
techniques au commerce; mais aussi sur les secteurs non-traditionnels à savoir
le travail, l’environnement, le marché public, les entreprises étatiques. Par
ailleurs, cet accord propose des normes élevées sur la transparence et des
mécanismes stricts de traitement des litiges. Nguyên Phu Trong, secrétaire
général du Parti communiste et président vietnamien:
«La ratification rapide du CPTPP devrait mettre en
évidence la volonté du Vietnam de s’intégrer au monde, mais aussi son rôle et
sa position géopolitique de plus en plus importante en Asie du Sud-Est et en
Asie-Pacifique. Face aux évolutions complexes et imprévisibles de la situation,
la participation à cet accord permet à notre pays de poursuivre sa politique
extérieure basée sur l’indépendance, la diversification et la multilatéralisation
des relations, tout en maintenant la défense et la sécurité. Une fois entrée en
vigueur, le CPTPP contribuera à approfondir la relation entre le Vietnam et les
pays signataires, dont quelques uns sont des partenaires stratégiques.»