 Une zone résidentielle touchée par une attaque au missile lancée depuis l’Iran contre Israël, le 24 juin 2025, à Be’er Sheva. Photo: REUTERS/Yonatan |
Un peu plus tôt, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait indiqué, également via les réseaux sociaux, qu’Israël avait atteint les objectifs fixés dans sa campagne militaire contre l’Iran, et qu’il acceptait donc la proposition de cessez-le-feu formulée par le président Trump. Côté iranien, la chaîne d’information Press TV a confirmé ce même jour la mise en œuvre effective du cessez-le-feu entre les deux pays.
Avec l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, l’armée israélienne a annoncé que la population pouvait désormais quitter les abris. L’Autorité aéroportuaire israélienne (IAA) a de son côté indiqué la réouverture de l’espace aérien aux vols entrants, après une fermeture temporaire imposée en réponse aux tirs de missiles iraniens dans la nuit. Jusqu’alors, tout le trafic aérien avait été suspendu afin de garantir la sécurité face à l’escalade des tensions.
L’acceptation du cessez-le-feu par Israël et l’Iran marque, du moins sur le papier, une pause dans un conflit intense qui a duré douze jours. Intervenant sur la chaîne américaine Fox News, le vice-président des États-Unis, J.D. Vance, a estimé que le moment était venu pour toutes les parties de rechercher des solutions durables pour l’avenir.
“Ce qui est le plus important, à mon sens, c’est d’ouvrir un dialogue avec l’Iran et Israël sur l’avenir. Même si nous avons neutralisé le programme nucléaire iranien, nous espérons qu’ils ne chercheront pas à le relancer. Je pense que l’objectif réel du président Donald Trump, c’est de jeter les bases d’une paix durable au Moyen-Orient”, a-t-il dit.
Cependant, ce mardi après-midi, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a accusé l’Iran d’avoir violé le cessez-le-feu à peine deux heures après son entrée en vigueur, en lançant une attaque à la roquette contre le nord d’Israël. Les autorités israéliennes ont annoncé qu’une riposte militaire serait engagée, tandis que les médias officiels iraniens ont rejeté ces accusations.