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Mercredi 13 septembre, dans
son discours sur l’état de l’Union, il a appelé l’Union européenne (UE) à profiter
du «momentum» qui s’ouvre à elle. «L’Europe a de nouveau le vent en poupe»,
s’est-il réjoui, dès l’introduction de son allocution. L’économie figure en
bonne place dans les priorités formulées par le président de la Commission
européenne. Il s’agit pour lui de répondre aux préoccupations des citoyens, méfiants
envers une Europe qu’ils jugent trop libérale.
Parmi les chantiers en vue, la réforme de la zone euro doit lui permettre de
devenir plus efficace et de mieux réagir en cas de crise ; la création d’une
autorité européenne chargée de surveiller la bonne application des règles du
travail détaché ; une vigilance accrue dans le cas où des investissements
réalisés par des États étrangers sur le continent européen concerneraient des
actifs stratégiques ; enfin, la poursuite de la conclusion d’accords commerciaux
à l’international, tout en accroissant le contrôle démocratique sur ce
processus de négociations. Le Luxembourgeois a aussi mis en avant cinq pistes :
renforcer la politique commerciale de l’UE, rendre plus compétitive son
industrie, lutter contre le réchauffement climatique, mieux se parer contre les
cyberattaques, et ne pas relâcher les efforts en matière migratoire.