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Ces accords offriront de grandes opportunités aux investisseurs irlandais, notamment dans l’agriculture, peut-on lire sur le site www.irishexaminer.com. Avec cette signature, l’Union Européenne veut envoyer un message à destination des États-Unis que le libre-échange est l’avenir indéniable de l’économie mondiale. Quant aux pays qui souhaitent quitter l’Union, en faisant référence au Royaume-Uni, Bruxelles montre sa capacité à tenir ses engagements et à poursuivre sa vision en faveur d’un commerce multilatéral.
The Insider Stories, un quotidien économique indonésien, affirme que ces accords permettront de redynamiser les liens entre l’Union Européenne et l’ASEAN, un point de vue partagé par Reuters.
Hormis les intérêts économiques, ce nouvel accord de libre-échange devrait stimuler le développement durable au Vietnam et en Union Européenne par le biais de clauses à respecter. Bruxelles aidera Hanoi à élaborer sa feuille de route et à contrôler les ajustements exigés par cet accord.
L’Union Européenne salue l’évolution des droits des travailleurs après l’adoption par l’Assemblée nationale d’amendements au Code de Travail en vigueur. Le Vietnam a participé à la Convention 98 de l’Organisation internationale du Travail (OIT) sur le droit d’organisation et de négociation collective. De même, le pays envisage d’adhérer aux conventions 87 et 105 de l’OIT.
Selon le New York Times, cette nouvelle signature illustre la volonté de Bruxelles d’ouvrir son marché en prônant le libre-échange dans un contexte où le protectionnisme plane sur l’économie mondiale et les tensions commerciales se multiplient.
L’Union Européenne tire profit des accords de libre-échange déjà signés avec 72 pays, a déclaré le président du Conseil européen Jean-Claude Juncker en marge du sommet du G20, qui s’est clôturé ce lundi au Japon. Durant son mandat, Bruxelles a ratifié quinze accords de ce type.