 Le président russe Vladimir Poutine. Photo: AFP/TTXVN |
Dans une allocution télévisée, Vladimir Poutine a déclaré vendredi que Moscou n'avait pas de mauvaises intentions envers les pays voisins, et les a enjoint de ne pas aggraver la situation et de n'imposer aucune restriction".
“Nous remplissons toutes nos obligations et continuerons de les remplir (...) Nous ne voyons pas la nécessité d'aggraver ou de détériorer les relations existantes. Toutes nos actions, s'il y en a, ne sont qu'une réponse à des actions inamicales et antirusses”, a affirmé le chef d’État russe.
Le même jour, le Kremlin a souligné que la suite du processus de paix entre la Russie et l'Ukraine dépendra de la réponse de Kiev aux pourparlers bilatéraux qui ont eu lieu la semaine dernière.
Le 4 mars, le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg, a réaffirmé que cette alliance militaire ne faisait pas partie du conflit actuel en Ukraine. "Les alliés de l'OTAN ont pris des sanctions sans précédent, nous soutenons l'Ukraine, mais l'OTAN ne fait pas partie du conflit. L'OTAN est une alliance défensive, nous ne recherchons pas la guerre ni le conflit avec la Russie”, a-t-il déclaré.
Lors
d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité consacrée à la situation en
Ukraine, la secrétaire
générale adjointe aux affaires
politiques de l’ONU, Rosemary DiCarlo, a fait part de ses inquiétudes face aux
combats qui font rage autour de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia. Les opérations militaires autour des sites
nucléaires et d'autres infrastructures civiles critiques sont non seulement
inacceptables mais aussi hautement irresponsables, a-t-elle déclaré devant les
quinze membres du Conseil.
Vassily
Nebenzi, le chef de la mission permanente de la Russie auprès des Nations
unies, a démenti les accusations d'attaque de la Russie contre une centrale
électrique en Ukraine, affirmant qu'il s'agissait d'informations mensongères.
Les forces russes et ukrainiennes se sont battues dans la zone de la centrale
nucléaire de Zaporizhzhia, mais la Russie n'a pas tiré sur la centrale, a-t-il
affirmé.