La réforme de l'ONU considérée comme une priorité absolue du G20

Quang Dung
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(VOVWORLD) - Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, qui s'est ouverte mercredi à Rio de Janeiro, plusieurs responsables du Brésil, pays qui assume la présidence du G20 cette année, ont critiqué l'inefficacité de l'ONU et ont appelé à une réforme radicale.

La réforme de l'ONU considérée comme une priorité absolue du G20 - ảnh 1La séance d'ouverture de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, le 21 février 2024. Photo: Bruna Prado/AP

Dans son discours d'ouverture, le ministre brésilien des Affaires étrangères Mauro Vieira a déclaré que les tensions géopolitiques étaient en constante augmentation et qu'il y avait actuellement environ 170 conflits à travers le monde, un nombre record. Le diplomate brésilien a également déclaré que cela reflétait les insuffisances de nombreuses institutions de gouvernance mondiale, en particulier les Nations Unies… 

«Les institutions multilatérales ne sont pas suffisamment armées pour faire face aux défis actuels, comme l'a démontré l'inacceptable paralysie du Conseil de sécurité au sujet des conflits en cours. Cette inaction implique directement la perte de vies humaines», ­­­a-t-il souligné.

Selon lui, la réforme de l’ONU, ainsi que d’un certain nombre d’autres organisations multilatérales, telles que l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), constitue la plus haute priorité du Brésil en tant que président du G20.

La réforme de l'ONU considérée comme une priorité absolue du G20 - ảnh 2Le ministre brésilien des Affaires étrangères Mauro Vieira. Photo: Reuters/Ricardo Moraes

Le président brésilien Lula da Silva, avait demandé le 18 février dans le cadre du sommet de l'Union africaine (UA) en Éthiopie au Conseil de sécurité d’introduire des représentants d'Afrique, d'Amérique latine et d’autres pays, comme le Japon, l'Inde, l'Allemagne ou le Brésil au groupe des pays membres permanents.

Lula da Silva a également déclaré qu'il était temps pour le Conseil de sécurité de l'ONU de mettre fin au mécanisme selon lequel les cinq membres permanents (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine) disposent d'un droit de veto et de le remplacer par un mécanisme majoritaire. Lors de sa rencontre avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken mercredi dans la capitale Brasilia, il a réitéré cette demande tout en soulignant qu'il avait le soutien de la partie américaine.

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