L'ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye en août 2017. Photo: REUTERS |
Première femme élue présidente en République de Corée, Park Geun-hye avait été condamnée en 2018 à trente années de prison pour corruption et abus de pouvoir. Une série de recours et de nouveaux procès avait par la suite ramené sa peine à vingt ans de détention. Jeudi, le dossier est revenu pour la seconde fois devant la Cour suprême, qui a confirmé la peine de vingt ans.
La haute juridiction a également approuvé les amendes et indemnités auxquelles l'ex-présidente doit renoncer, et qui s'élèvent en totalité à 21,5 milliards de wons (16 millions d'euros). L'ex-cheffe de l'État, qui boycotte de longue date les audiences en dénonçant une justice partiale, était absente jeudi. Park Geun-hye avait été reconnue coupable d'avoir reçu ou demandé des dizaines de millions de dollars de conglomérats sud-coréens, dont Samsung Electronics, d'avoir partagé des documents classés secrets, d'avoir mis sur une « liste noire » des artistes critiques de sa politique ou encore d'avoir limogé des responsables qui s'opposaient à ses abus de pouvoir.