Les soldats de maintien de la paix des Nations Unies au Mali, à Tombouctou (Mali). Photo : AFP/AVI |
Il a salué «le rôle clé» joué par la Minusma qui a veillé «au respect du cessez-le-feu dans le cadre de l’accord de paix et de réconciliation de 2015 entre Bamako et des groupes rebelles du Nord ainsi qu’à la transition» dans ce pays où des militaires se sont emparés du pouvoir par la force en 2020.
La fin de la Minusma met un terme à un engagement commencé en 2013 face à la propagation du djihadisme qui menaçait la stabilité d’un Etat pauvre et fragile, et qui persiste aujourd’hui. Après la phase de retrait dimanche, le lundi 1er janvier 2024 marquera le début de la période de liquidation consistant notamment à remettre aux autorités maliennes les derniers équipements ou à mettre fin aux contrats existants, a expliqué M. Guterres. Pendant cette période, une équipe réduite et les arrière-gardes des pays contributeurs de troupes et de police, resteront sur les sites de Gao (dans le Nord) et de Bamako pour superviser le transport ordonné des biens appartenant aux pays contributeurs de troupes et de police vers leurs nations respectives.